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2008 : Mes débuts

On en est tous passé par là… On se cherche, on s’exerce, on tâtonne… Sauf quelques extra-terrestres, bien entendu… 

Le premier bac digne de ce nom à présenter étaitl’envol que j’ai réalisé en 2008 (photo 4 mois après le lancement).

 

Réalisé sur ma cuve de 240 litres, il s’agissait avant tout d’un bac essentiellement technique : mélange de plantes d’avant plan, création de massifs, taille en V, îlot central… Les difficultés principales avaient été d’arriver à dissimuler le filtre intérieure de la manière la plus naturelle possible et de réussir à faire pousser les plantes avec une puissance d’éclairage très faible (72 watts).

On voit bien qu’il s’agissait d’un arrangement sans aucune originalité et avant d’en changer pour le présenter au CAPA, je l’avais d’ailleurs baptisé Banalités

 

affichant mon intention de “faire mes gammes” avec cette composition.

Ce bac avait été élu Tank of the month sur APC et avait terminé 7ème au CAPA en 2008.

2010 : Hommes, femmes : dispute

J’ai réalisé cet aquarium, dont le titre est Hommes, femmes : dispute en 2009/2010 toujours dans la cuve de 240 litres.

Sur le plan technique, la décante interne avait été retirée (enfin !) par mes soins, remplacée par un filtre externe 1000 litres/minutes. Le brassage était assuré par une nano Koralia (900 litres/minutes) et la galerie d’éclairage T8 72 Watts est tombée en panne m’obligeant à investir pour une rampe T5 de 100 Watts. Le CO2 était injecté directement dans l’aspiration du filtre, et la fertilisation était réalisée selon une méthode pps pro faite “à la louche”…

En fait, c’est la première composition dont l’idée de départ était de représenter une histoire, voire une même une sorte de réflexion sur les relations de couples avec deux masses qui s’opposent, l’une dominant très nettement l’autre et séparées par une vaste plaine blanche. On peut voire, sur la photographie finale, que même les poissons s’y étaient entendus pour représenter cette confrontation. Bien entendu, le concept (franchement tiré par les cheveux) est tombé complètement à plat et j’ai eu droit à de nombreux commentaires graveleux sur les forums qui ont eu l’avantage de provoquer (à moi autant qu’aux autres) de nombreux fous rires… 

Au bout de 2 mois, le bac a connu une longue période de marasme de 6 mois sans aucun entretient qui est venu à bout d’une bonne part de la plantation initiale et a transformé le bac en un immonde marécage… 

Malgré le rattrapage du bac quelques mois avant la photographie finale et ma satisfaction personnelle, l’arrangement présentait de nombreux défauts esthétiques. En effet, le côté zen et épuré avait également donné lieu à une certaine monotonie dans le décor et le manque de détails dans la composition lui faisait cruellement défaut. Le bac a donc logiquement terminé “dans les choux” à tous les concours auxquels je l’ai présenté (CAPA et IAPLC 2010).

2011 : L’or des Trichopsis

Il s’agit encore d’un arrangement réalisé dans le 240 litres. L’éclairage est toujours le même, à savoir 100 watts en T5, le système de diffusion du CO2 est identique ainsi que la méthode de fertilisation (“pps-pro like”). La filtration et la pompe nano Koralia totalisent un brassage de 1900 litres/heures.

Techniquement, le Hardscape a été réalisé “en terrasse” à l’aide de roches de granit récupérée dans la région du Limousin, remplies d’Aqualite avec un peu de quartz (2-3mm) par dessus et la racine est une racine “Asian woods”.

Le principe était de créer un paysage faisant évoquer une sorte d’îlot sauvage, bordé par des pierres, le tout laissant imaginer un territoire bien défendu par les poissons (Trichopsis schalleri et Puntius pentazona). L’idée d’un trésor, jalousement gardé par tout ce petit monde, m’est donc rapidement venue et a inspiré le titre et le début de la trilogie du même nom.

L’une des difficultés surmontées de cette composition est la disposition de Limnobium laevigatum autour des trois racines qui par le biais de leurs racines descendantes donnent une impression de lianes. Il fallait parvenir à les maintenir au bon endroit et j’ai pour cela utilisé un filet à maille fines en plastique troué en son centre, glissé à l’extrémité emergée de la racine, le tout mélangé à un peu de  Riccia fluitans afin de dissimuler le filet.

Le gros défaut de cet arrangement est la faiblesse de l’arrière plan. En effet, il est presque désert avec une plante inappropriée et en mauvaise santé (Echinodorus parviflorus, suite à un échec d’introduction d’Echinodorus latifolius ). En fait, le choix idéal de la Microsorum pteropus “narrow” m’a été suggéré trop tard et la photo finale a donc été réalisée, à mon grand regret, avec l’arrière plan en l’état.

Malgré ces faiblesses, le bac tout de même terminé 4ème au CAPA 2011.

2012 : Le seuil de l’oubli

Il s’agit du deuxième arrangement de la série “l’or des Trichopsis”, toujours réalisé dans le 240 litres et avec des spécifications techniques strictement identiques au précédent arrangement.

 

Le hardscape a été réalisé en prenant la base du premier arrangement tout en rajoutant de nombreuses roches et en retournant la racine dont certaines branches ont du être sciées pour l’occasion. L’idée était de créer une zone d’ombre positionée au niveau du nombre d’or, suivi d’une zone lumineuse juste derrière. Le tout était censé donner l’impression d’une “porte magique” prenant place dans le monde précédemment imaginé dans le premier arrangement et dont les effets sont évoqués par le titre de la composition.

 

Concernant la végétation, j’ai tenté de créer une plantation très sauvage, en mélangeant plusieurs plantes au sein d’un même massif et le résultat m’a paru satisfaisant.

 

Malgré le fait que j’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser cet arrangement et que je le je considère comme mon plus réussi à l’heure actuelle, il n’a remporté aucun succès dans les concours auxquels je l’ai présenté (20ème au CAPA, dans les 500ème à l’IAPLC, non classé à l’AGA).

2013 : La colère du démon

Voici le dernier opus de la trilogie “l’or des trichopsis”. Toujours réalisé dans le 240 litres avec toujours les même caractéristiques techniques, la réalisation de ce hardscape a été longue et réfléchie. En effet, la réalisation de nombreuses terrasses et l’implémentation de la racine de mopani, censée représenter une tête de démon sortant des masses rocheuses n’a pas été des plus simple.

 

Au moment de la photo finale, l’arrangement a plus d’un an de maturité. pour être honnête, le bac a été quasi à l’abandon pendant 6 mois, laissant ainsi le temps à la monosolenium de devenir prédominante. Toutefois, cette négligence a abouti a des défauts évidents dont la mauvaise santé de la Fissidens fontanus à droite et à la présence de certaines feuilles carencées d’anubias. Si on ajoute à cela, quelques feuilles recouvertes d’algues encroûtantes et une zone de monosolenium un peu “fouillie” contre la vitre à droite, je me dit que je n’ai pas poussée cet arrangement au maximum de ses possibilités.

 

En revanche, je suis très satisfait de l’effet obtenu au niveau des points de fuite et surtout au niveau de la tête de démon qui ressort tout à fait comme souhaité initialement.

 

Ce bac s’est classé 3ème au CAPA en catégorie “volumes intermédiaires”, 5ème au CBAP dans la catégorie “étrangers” mais ne s’est malheureusement pas classé au concours AGA.

2014 : Hades'Breath

Réalisé dans un aquarium de 240 litres, peuplé avec des espèces Brésiliennes (sauf en ce qui concerne les crevettes...), l’idée était de créer une caverne très puissante visuellement, sombre et pauvre en plantes, entourée d’une nature luxuriante avec un fond très clair, très lumineux pour créer un maximum de contraste. Dans mon imaginaire, de cette caverne exhale un souffle méphitique ne permettant que difficilement le développement de la nature.

 

Pour la première fois, je suis vraiment satisfait du rendu final d’un de mes paysage et je suis assez content d’avoir réussi à mener cette vision à bien avec l’aide, bien entendu, de plusieurs de mes amis et de tous mes coéquipiers de la FACT.

 

Cet arrangement s’est également bien classé aux concours internationaux (15ème à l’IAPLC et 7ème au GAPLC).

Rankings :

  • IAPLC : 15th

  • GAPLC : 7th

  • CAPA : 1st (medium tanks) 

  • AGA : not ranked

Rankings :

  • IAPLC : not submited

  • CAPA : 3rd (medium tanks) 

  • CBAP : 5th (foreigners)

  • AGA : not ranked

Rankings :

  • IAPLC : >500th

  • CAPA : bad ranked...

  • AGA : not ranked

Rankings :

  • IAPLC : not submitted

  • CAPA : 4th (medium tanks) 

  • AGA : not ranked

Rankings :

  • IAPLC : >1000th

  • CAPA : bad ranked

  • AGA : not ranked

Rankings :

  • IAPLC : Not ranked

  • CAPA : 7th (medium tank)

  • AGA : not ranked

2015 : Escaping the stranglers

Rankings :

  • IAPLC : 18th

Julien VOULTOURY

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